Quand pourrons-nous vivre en paix à Pondichéry ?
Je voudrais sensibiliser l’opinion sur une question qui a trait aux biens familiaux détenus par les Pondichériens, ceux notamment vivant en France et rentrant périodiquement au pays, en vacances, afin de retrouver souvent leurs vieux parents.
Une association a été créée début 2012, l’APPAFP (Association pour la Protection des Patrimoines et de l’Amitié Franco-pondichériens ). Elle fait suite à de nombreuses spoliations des biens des Franco-pondichériens.
Le Consulat français et quelques hauts dignitaires indiens appelés à la rescousse sont intervenus pour faire respecter la loi, visant à déloger des squatters, cette loi tant de fois bafouée par la Police elle-même, chargée pourtant de maintenir l’ordre à l’endroit des contrevenants. Des résultats positifs ont été remarqués récemment, grâce à l’intervention de ces autorités.
Dans cette enclave qu’est Pondichéry régnait, naguère, une relative sécurité des biens et une certaine éthique chez les citadins, car nombreuses étaient les familles, à cette époque, faut-il le préciser, catholiques, hindouistes, musulmans, qui s’entraidaient volontiers dans une fratrie heureuse;
Mais quelques décennies plus tard, beaucoup ont dû assister à une dégradation rapide des mœurs, au manque de respect et aux incivilités et usurpations de toutes sortes.
Le souhait ardent que les Pondichériens peuvent formuler c’est une harmonisation des relations avec les citadins du pays grâce à une réelle coopération civique et en collaboration étroite avec les autorités, ce qui contribuerait à une meilleure image de la situation du comptoir indien.
Mais aujourd’hui, la détérioration de cette relation fraternelle par la cupidité et la corruption a poussé les Franco-Pondichériens à se défier d’un grand nombre de Pondichériens.
Aujourd’hui, Nous, Franco-Pondichériens, en arrivons à nous poser cette question légitime : « quand pourrons-nous vivre en paix à Pondichéry ? »